Souffrez que nous ne souffrîmes pas

Le 24 février 2007 par Thazz1
La souffrance naît de la peur.
La peur provoque la séparation.
La séparation engendre le besoin.
Le besoin créé la dépendance.
La dépendance érige et consolide le pouvoir.
Le pouvoir restreint la liberté.
La liberté est notre nature.
La souffrance est morale,
la peur est mentale,
la séparation est une illusion,
le besoin est psychologique,
la dépendance est une idée fixe,
le pouvoir est un leurre.
La souffrance exprime notre incompréhension à assimiler en nous quelque chose. Elle définit une limite. Face à une limite nous avons deux attitudes : soit la sérénité qui s'exprime par le lâcher prise, l'abandon, soit la peur qui engendre la souffrance, l'isolement, etc.
Les religions véhiculent la peur comme argument impératif de comportement, là est leur faiblesse. La souffrance est le résultat de notre incapacité à appréhender l'ensemble des choses de l'existence. La souffrance qui survient après le décès d'un proche n'est que le reflet de notre méconnaissance de l'existence. La souffrance exprime plus globalement une méconnaissance de notre identité profonde.
La souffrance est illusion, mais elle nous est utile à comprendre le chemin qui nous relie à la maîtrise.
L'homme connaîtra la souffrance car elle le libérera. Non qu'il faille souffrir pour évoluer mais l'évolution nous amènera à ne plus voir la souffrance mais à reconnaître l'oeuvre divine en toute chose.
En ce sens est la souffrance. Elle est la canne qui nous permet de nous redresser. Un jour prochain nous n'aurons plus besoin de cette canne. Nous serons alors davantage humain.
L'éternité est nôtre.
Aomëtae