Troisième Possibilité ?

Le 04 juin 2008 par Librevillois
Etant et parlant pour les humains, toute personne souhaite que cette hypothèse de vie après la mort soit vraie. L'instinct de vie et de survie nous mène à repousser, ignorer, banaliser ou tout simplement bannir la mort dans notre fort intérieur. Progénitures après progénitures, de générations en générations, nous nous transmettons des histoires et expériences qui sont remis en questions à une période donnée. La science est-elle à la hauteur d'une telle initiative ?
Un penseur s'est interrogé comme suit : "Si nous savons si peu de la vie, que pouvons nous savoir de la mort ?" Nous savons tous que la sciences malgré ses progrès énormes n'a effleuré qu'un micron près des secrets de la vie ; il faudrait ainsi une éternité à la science pour comprendre une partie infinitésimale de la vie. Qu'en serait-il de l'exploration de la mort qui s'avère être un domaine où la science ne peut opérer ?
Certains domaines de la science explorent les relations entre l'homme physique et l'homme psychique ; c'est le cas de la psychanalyse de Sigmun Freud. Sans toutefois mettre en doute l'efficacité des travaux de ce savant des temps modernes, il s'avère que la complexité de certains patients remet en question ses théories les plus ardues. Il n'a cependant aucune cure contre la mort car hors de portée de ses travaux.
Quoiqu'on dise de la vie après la mort, chose vraie ou fausse, nous devrons tout d'abord admettre notre choix naturel de survie, ensuite nous devrons relever des contradictions possibles et humblement reconnaitre que notre vaine vie a belle et bien une fin appelée Mort physique ou clinique ; la suite n'est pas de notre ressort, mais dépend de notre foi et nos croyances spirituelles.
Je termine avec cette formule philosophique : "Entre une réalité et son contraire, il n'y a pas de troisième possibilité"