Commentaires autour du texte

Re: Spiritisme et travail de deuil !
Par Laika le 15.10.2003
Le travail de deuil est un long et difficile parcours... Nous faisons tous l'erreur d'insister sur cette connextion avec l'au delà. La peine, le chagrin d'avoir perdu un être cher, la peur de perdre ce "fil invisible" qui nous relie avec ceux que nous aimons mais surtout la "non acceptation" du départ. S'installe alors le vide en soi, un trou béant au creu des entrailles et la forte envie de reprendre contact. Nous ne sommes pas assez fort pour accepter que "l'autre" a disparu. Nous n'arrivons pas à admettre que nous restons dans nos vies, dans notre enveloppe terrestre, vient alors la douleur, les questions sur le sens d'exister et d'avoir perdu ceux à qui nous tenions. Il arrive aussi que nous refusions le réalité, que nous refusions le fait que l'esprit vit au delà de toutes barrières terrestre. Alors, l'envie de "les rejoindre" nous assaille, nous prend à la gorge, nous meurtri le corps et le coeur. Nous perdons notre sens du bien et du mal, de l'amour ou de la foi. Pardonnez-moi mes amis, je vous décris ma personne et me mets à nue devant vous. J'ai vécue cela et j'ai encore beaucoup de mal à admettre la réalité. Je désirai ce contact en permanence. Maintenant, je fais un long travail sur moi-même (le deuil, oui le deuil...). Je me corrige constamment pour éviter d'entrer en contact avec "lui", mon amour ou avec celui qui m'a donné la vie. Au jour d'aujourd'hui, je n'ai pas fini mon travail de deuil mais je commence à accepter. J'ai la chance incroyable de pouvoir sentir leurs présences, leurs "bisous" et pleins pleins de choses spirituelles. Je n'essaie plus, je reçois. Ma vie, je la mènerai sur les chemins de l'amour et surtout de la foi. J'essaie d'être humble et remercie constamment notre Dieu de l'amour qu'il me donne et je prie pour ceux qui souffrent de l'absence. Mais qu'il est difficile de ne pas tenter, de ne pas oser recommencer. Laissons les vivre. Ils sont heureux....bien plus que nous.
Sincèrement
Laika

Re: Spiritisme et travail de deuil !
Par Agatha le 15.10.2003
Merci de ce très beau don de toi que tu nous offres. De ce chemin que tu exprimes, tant d'amis ici, pourront dire : "je sais, je comprends, je l'ai vécu ainsi".
Ce que je retiens de ton témoignage, c'est l'amour, c'est la lumière et c'est l'espérance en la vie....
Le deuil est aussi un enfantement : une naissance à ce "moi" sans l'autre qui doit apprendre à être heureux envers et contre tout. Cela demande du temps, le désir de cette force : regarder devant plus que derrière. Et cette force nous est donnée à tous. Nous ne pouvons ni l'accueillir, ni l'entendre dans l'enfermement, la dépendance. Se libérer du poids de la douleur, se libérer du besoin. Se rendre libre pour pouvoir aimer.
agatha

Re: Spiritisme et travail de deuil !
Par Lumiere le 15.10.2003
Merci pour ce méssage plein d'amour et d'époir...
En effet, lorque l'on vis un deuil ,nous perdons le goût a la vie...nous ne mangeons plus...nous ne dormons plus...nous vivons au ralenti, nous apprenons à survivre....
Et petit à petit survivre nous apprend à vivre.
amicalement Lumiere

Re: Spiritisme et travail de deuil !
Par Ukraine le 17.10.2003
Travail de deuil...
Mais le travail de deuil s'impose de lui même ! Oui, les premiers temps, on refuse de toutes ses forces la disparition de l'être aimé.
Mais la vie se charge de nous faire prendre conscience que rien n'est plus pareil.
La place vide, à table ; la musique "a fond de chaîne" qui ne résonne plus dans la maison ; les portes, qui ne sont plus claquées ; les bisous à chaque
moment quand il entrait ou sortait ; la jeunesse qui a déserté la maison ; les
courses, ou l'on n'achète plus les petites choses qu'il ou elle aimait et qu'on
prenait juste pour lui!
Ne commence t-il pas là le travail de deuil?
Qu'on le veuille ou non, d'ailleurs.
J'ai perdu mes parents, j'en ai eu un grand chagrin, mais j'ai fini par l'accepter, c'est dans la logique des choses.
Puis j'ai perdu mon fils, il n'avait pas encore 19 ans. Inutile de vous dire que
l'acceptation est beaucoup plus problèmatique.
Si l'on ne croit en rien, on plonge dans l'horreur. Puis on cherche, un peu
partout, dans toutes les directions des raisons d'espérer, de croire en un
après...
Et à force de lectures, de témoignages d'autres personnes, de petites choses bizarres, l'on se dit : pourquoi pas?
Mais comme cette recherche s'est fait dans l'urgence, dans un besoin vital,
elle n'est pas vraiment réfléchie. Elle s'est imposée, pour que l'on puisse continuer à vivre.
Alors, oui. On court les médiums, pour se conforter, pour tenter de trouver matière à croire vraiment. C'est tout ce que l'on souhaite, arriver à croire vraiment.
De toutes façons, si j'ai bien compris, les contacts fructueux ne peuvent avoir lieu que si nos disparus les acceptent et sous réserve qu'ils aient l'autorisation d'y répondre.
Alors où est le problèmes?
Sans agressivité aucune, je voudrais juste faire remarquer qu'il me parait un peu facile de dire quand on est médium : Notre chemin se fait ici bas en acceptant de ne pas savoir. Le médium sait, n'est-ce pas?
Et la connaissance, ne doit-elle pas être partagée par tous?
Quand au travail de deuil, on ne le fait pas. On le vit, chacun à son rythme,
à la façon dont on peut l'apréhender, mais il se fait. Indépendamment de notre volonté.

Re: Spiritisme et travail de deuil !
Par Laika le 20.10.2003
Bonjour Ukraine,
Votre message m'a beaucoup touchée et je suis de tout coeur avec vous. Il est très difficile de vivre, de survivre au quotidien. La peine que vous éprouvez est immense, je la ressens en vous et cela me fait mal. Moi-même, j'ai perdue ma fille, mon père, mon mari et en août ma petite chienne. Pour l'instant, je suis dans l'impossibilité de vous aider car ma propre peine est trop grande. Vous pouvez trouver la réponse à vos questions avec certaines personnes de ce site. Instinctivement, je ressens que votre fils vous a fait un appel mais que vous n'avez pas entendu. N'ayez pas peur de vous laisser aller, l'amour et la foi seront vos seules armes pour garder le contact avec lui. Il faut accepter, se soumettre à la dure réalite de la vie : la disparition des gens que l'on aime. C'est le travail le plus dur. Nous pleurons leurs corps mais l'âme reste intacte, ne l'oubliez jamais.
Vous avez déjà consultée des médiums ? Je voudrais me permettre un conseil, il y a des gens très compétents sur ce site qui pourront vous aider. Le charlatanisme existe malheureusement. Faites très attention, je vous en prie. Que voulez-vous dire par "Notre chemin se fait ici bas en acceptant de ne pas savoir. Le médium sait, n'est-ce-pas ? Et la connaissance, ne doit-elle pas être partagée par tous ?" Je ne comprends pas bien... Voici ce que je pense (à moins d'avoir mal interprétée - si c'est la cas, veuillez m'en excuser) : Personnellement, je sais que je ne dois pas transgresser les lois, il existe des lois partout, nous vivons en respectant les lois. La loi dans l'au delà existe aussi, c'est pourquoi un médium sérieux ne peux pas répondre sur certains sujets. La connaissance peut-être partagée mais uniquement en respectant la loi des esprits.
Chère Ukraine, que toute mon amitié vous accompagne et vous soutienne.
Bien à vous
Laika

Re: Spiritisme et travail de deuil !
Par Rebiffe le 24.10.2003
C'est vrai qu'il est plus facile à un médium de dire "il ne faut par courir après vos morts, laissez-les en paix faire leur chemin...", mais vivre un deuil, tout particulièrement celui de son enfant (j'ai perdu ma fille il y a peu de temps) ce n'est tout simplement pas acceptable, alors moi aussi j'ai couru après la TCI, les cartomanciennes, les médiums... et puis je suis arrivée sur le site de l'Alliance, et j'ai eu quelques échanges avec Patricia, et lorsqu'elle me demandait pourquoi je n'arrêtais pas de m'accorcher à Fabienne, lorsqu'elle me disait qu'il fallait la laisser continuer son chemin, en moi-même je pensais "fastoche, quant on vit avec les esprits, quant on peut communiquer avec l'au-delà..." et puis au mois de Juillet j'ai lu les questions-réponses que Régie a fait paraître, notamment la question sur la mort d'un enfant, et ce jour-là j'ai décidé de ne plus courir après ma fille, et je me suis dit qu'elle pourrait d'où elle est encore partager nos joies et nos peines si elle en avait envie. Mais je pense à tous ces gens qui n'ont pas fait "la" rencontre et qui désespèrent à jamais de revoir leurs disparus, c'est le cas de mon frère qui lui a perdu son fils unique et qui pense que nous ne sommes que des accidents biologiques, et qu'une fois sous la terre tout est fini, c'est encore plus terrible, cette abandon définitif, cette absence totale d'espoir en quelque chose d'autre. Alors je crois qu'il ne faut pas que les médiums nous refusent ces communications, même si on courre un peu après tout et rien, c'est une main tendue et qui peut vous éviter le pire, mais oui, à un moment c'est bien de trouver sur sa route quelqu'un qui nous dit d'arrêter cette course folle... De tout coeur avec vous.

Re: Spiritisme et travail de deuil !
Par Rebiffe le 24.10.2003
Lorsque j'ai perdu ma fille il y a 22 mois, je me suis tournée vers la TCI, j'ai réncontré les gens de l'association "Infinitude", j'ai pu avec eux avoir deux communications avec ma fille, cela m'a confortée dans l'idée que la mort n'existe pas, enfin telle qu'on la concoit dans notre monde actuel, lorsque j'ai des doutes, lorsque je trébuche je repense à ces quelques mots "je t'embrasse", "je ne suis pas toute seule" et quelques autres et cela me redonne la force et l'énergie pour continuer. J'ai eu aussi quelques messages de médiums, beaucoup plus longs, mais où je n'ai pas reconnu Fabienne, et qui bien que m'ayant aidé aussi, ne m'ont pas autant touché que ces messages TCI.
Et puis, après ces deux expériences, les personnes d"Infinitude" m'ont dit que je ne pouvais plus avoir d'autres expériences, qu'ils essayaient de faire partager la TCI avec le plus grand nombre de gens et que cela ne leur permettaient pas de faire plus de tentatives, sur le moment que leur en ai voulu de me priver de ça, et je me suis mise à courir les médiums, c'est comme ça que je suis arrivée sur l'Alliance, mais finalement maintenant je les en remercie, car il y a effectivement, enfin c'est ce que je crois, où il faut laisser nos disparus continuer leur chemin en paix...
Si vous pratiquez la TCI pour d'autres personnes que vous-même qui viennent de subir un deuil, moi je vous dis continuez, c'est tellement important pour nous, cela nous donne la force de continuer à vivre, mais en même temps, il faut essayer d'éveiller les consciences, pour que les cherchants dépassent le simple contact et commence à réfléchir sur l'autre vie... Amicalement

Re: Spiritisme et travail de deuil !
Par Domia le 25.10.2003
J'ai perdu mon compagnon depuis bientôt 1 an, au début j'ai souffert le martyr malgré le fait qu'il communiquait avec moi, je me suis demandée si cette voix dans ma tête venait de moi, ou bien étais ce lui ? J'ai appris à faire la différence, je me sens bien, seulement lorqu'il est là près de moi, et qu'il me donne beaucoup d'amour, celui qui se trouve dans son monde, là je me sens heureuse, mais si ces moments d'amour se font rares alors le manque s'intalle et je ne supporte pas le fait que jamais plus je ne le reverrais tel qu'il était. Je crois que comme j'ai essayé d'être présente lors de son passage de l'autre côté, maintenant c'est lui qui m'aide a affronter la réalité et à "revivre" comme il me l'a dit. Je pense que le deuil doit se faire au rythme de chacun, chaque deuil est unique. Bon courage pour ton cheminement.

Re: Spiritisme et travail de deuil !
Par Voile le 21.03.2004
ukraine
Re: Spiritisme et travail de deuil !
Envoyé le 17.10.03 à 23h08
Commentaire n° 205
Afin d'expliquer quelles phrases que je viens ajouter au si beau texte d 'Ukraine, voici les marques qui permettent de repérer ces ajouts.
1- #__ le début des phrases ajoutées, sont soulignées ainsi: #__
2- ---fin, la fin des phrases ajoutées, sont soulignées ainsi:---fin
Travail de deuil...
Mais le travail de deuil s'impose de lui même ! Oui, les premiers temps, on refuse de toutes ses forces la disparition de l'être aimé.
Mais la vie se charge de nous faire prendre conscience que rien n'est plus pareil. La place vide, à table ; la musique "a fond de chaîne" qui ne résonne plus dans la maison ; les portes, qui ne sont plus claquées ; les bisous à chaque moment quand il entrait ou sortait ; la jeunesse qui a déserté la maison ; les courses, ou l'on n'achète plus les petites choses qu'il ou elle aimait et qu'onprenait juste pour lui!
Ne commence t-il pas là le travail de deuil?
Qu'on le veuille ou non, d'ailleurs.
J'ai perdu mes parents, j'en ai eu un grand chagrin, mais j'ai fini par l'accepter, c'est dans la logique des choses.
Puis j'ai perdu mon fils, il n'avait pas encore 19 ans. Inutile de vous dire que
l'acceptation est beaucoup plus problématique.
Si l'on ne croit en rien, on plonge dans l'horreur.
(((commentaires de. Voile, qui s'ajoutent))) #__ pour moi, ce fut aussi que : pensant être croyante « en Dieu », ce Seigneur qui m'avais toujours été présenté comme un Père...ce jour ou je fis partie du scénario ce Père m'est apparu pour la première fois, illogique, traître et lâche : d'être venu m'enlever mon fils, par la mort, ce gars de 22 ans, qui respectait la qualité de sa vie qui était en premier lieu : de conserver la paix de l'esprit ; garder son corps en santé par une bonne hygiène de vie ; l'intégrité ; d'aider et de respecter les autres humains et animaux.
Ce n'était pas ce que, par la religion on m'avait appris, « un bon lavage de cerveau ! ». On devait selon la société d'alors, obéir aux lois de cette religion (une secte) et même aussi, aux supposées lois de Dieu (les commandements de Dieu et aussi ceux de l'église, selon notre ethnologie).
Aussi, on était obligé d'accepter, sous peine d'être répudié, de recevoir les sacrements, ce que je nomme aujourd'hui des rituels.Je n'avais encore jamais été confrontée, aux lois de la nature humaine : nos émotions dans toutes leur force, leur profondeur, leur souffrance.
JE NE CONNAISSAIS PAS DIEU AVEC MA NATURE HUMAINE. ---fin
Puis on cherche, un peu partout, dans toutes les directions des raisons d'espérer, de croire en un après...
#__Et c'est à, vraiment, partir de ce moment que j'ai commencé à chercher ce Qui pouvait vraiment, logiquement, loyalement être UN Dieu, MON Dieu. fin
Et à force de lectures, de témoignages d'autres personnes, de petites choses bizarres, l'on se dit : pourquoi pas?
Mais comme cette recherche s'est fait dans l'urgence, dans un besoin vital,
elle n'est pas vraiment réfléchie. Elle s'est imposée, pour que l'on puisse continuer à vivre...
#__tout croche, désemparé, secoué, balloté entre un non-sens et une réalité dont on NE PEUT se soustraire, parce qu'elle nous traumatise, nous envahit, nous dépasse. N'ayant pas vraiment perdu toute confiance en un Dieu, une RAISON à la vie, à l'existence, à la SURVIVANCE : LA continuité, la régénérescence, la résurrection etc.---fin
Alors, oui. On court les médiums, pour se conforter, pour tenter de trouver matière à croire vraiment. C'est tout ce que l'on souhaite, arriver à croire vraiment...
#__afin de survivre malgré soi à la souffrance, réussir à l'atténuée autant que peut se fasse, exister ! Crier NON, je ne veux pas, ne sers même plus à rien. PLUS AUCUNE REQUÈTE N'EST HUMAINEMENT POSSIBLE. Épuisé dans tous les sens de ce mot, tout en continuant la négation, on en vient à s'occuper de la défaillance de notre propre corps abandonné. Lentement, le temps amoindrit le choc subi, on continu à subir le «NE-PLUS- ÊTRE » (l'absence par la mort), le vide. ---fin
De toutes façons, si j'ai bien compris, les contacts fructueux ne peuvent avoir lieu que si nos disparus les acceptent et sous réserve qu'ils aient l'autorisation d'y répondre.
#__ Hum...hum...hum, je ne suis pas tout à fait d'accord avec ces concepts : acceptation, autorisation........---fin
Alors où est le problèmes?
Sans agressivité aucune, je voudrais juste faire remarquer qu'il me parait un peu facile de dire quand on est médium : Notre chemin se fait ici bas en acceptant de ne pas savoir. Le médium sait, n'est-ce pas ? Et la connaissance, ne doit-elle pas être partagée par tous?
#__Avec toute ma tendresse, j'ose aussi ajouter que si on ne deviens pas médium après avoir traversé pareille sidération, « ON RENAÎT À UNE VIE NOUVELLE ET TRÈS RICHE DE SPIRITUALITÉ ». Ici on peut alors nommer : les expérience inexpliquées, le profond amour d'autrui,le respect de la vie, le mysticisme qui deviennent pour la plupart d'entre nous, un lot, acquis à travers cette tempête.
Donc, courage et espérance à ceux qui sont présentement à vivre un deuil. Après quelques années du départ de ce fils, aujourd'hui je dis : je l'ai mis au monde et, lui m'a donné la Vie.
Quand au travail de deuil, on ne le fait pas. On le vit, chacun à son rythme,
à la façon dont on peut l'appréhender, mais il se fait. Indépendamment de notre volonté.
#__ Les phrases soulignées de furent ajoutées par Voile. Ce texte décrivait si bien "spiritisme et travail de deuil". Mes excuses pour cette intrusion: de m'être servi de votre texte comme base ; et merci d'avoir guidé mes "premiers pas" dans ce forum.

Oui mais...
Par Azerty le 07.04.2004
Je viens de lire votre texte, je suis d accord avec vous mais j ai perdu mon frére il y a maintenant trois ans et ma belle soeur, vous avez la chance de pouvoir avoir des signes de l au dela ,mais je pense que pour les personne qui ont un deuil a faire, si il y avait un signe une parole quelque chose le deuil serait peut etre plus leger, ma famille est emputee d un membre nous n arrivons pas a nous relever, j ai essaye la TCI en vain, je suis toujours dans le doute,je n est pas envie de faire mon deuil (c est une expression que je n aime pas) mon frére avait 29 ans il est mort dans un accident d avion ; je suis toujours aussi triste puisque je ne sais pas ou il est et si j avais une preuve qu il est de l autre cote et qu il me vois alors oui ma tristesse serait plus douce.

Je suis concernée également...
Par Sarah1 le 09.09.2004
Je suis une maman qui a perdu son fils et dans la même détresse que bon nombre d'entre vous.
L'acceptation de la perte de son enfant est difficile et le chemin est long jusqu'à ce que la souffrance et le sentiment d'injustice s'efface.Dans notre quête et notre refus de l'inacceptable, nous donnerions notre vie pour entendre encore une fois le son de sa voix, le tenir dans nos bras, le faire revenir tout simplement...On est persuadé qui si on avait la chance d'avoir un signe de lui, on arriverait mieux à surmonter notre chagrin.Mais qui a le mode d'emploi?
Solidairement
Sarah

Formation à la transcommunication...
Par Chorusfr le 10.09.2004
Une amie scientifique, qui pratique et fait des recherches avancées sur le phénomène de la Transcommunication depuis des années...
Se propose d'instruire d'autres personnes...
Me contacter si intéressé...

Mon travail de deuil
Par Hathor le 10.09.2004
Bonjour,
Cela fait 1 an jour pour jour que mon père est décédé, et je pense avoir fait mon deuil. Au début, je voulais à tout prix avoir un message de sa part, mais le 1er que j'ai reçu par l'intermédiaire d'un médium n'était pas très clair, j'ai compris alors que je devais attendre que mon père me fasse un signe quand il serait prêt ; ce qui a été le cas.
Aujourd'hui je n'irais pas de médium en médium pour avoir un message de lui qui me convienne puisque j'estime qu'il a son chemin à faire dans la paix de son âme. Il sait que je l'aime, qu'il me manque beaucoup mais aussi que ma vie continue, heureusement qu'il me vient régulièrement en rêves, cela m'aide beaucoup.
Voilà pour moi.
Amicalement
Michelle

Travail de deuil??
Par Domino50 le 16.12.2006
travail de deuil ? j'avoue ne pas trop savoir ce que cela veut dire. on n'accepte jamais la perte d'un être cher, on apprend à vivire avec cette absence parce que la vie ne nous laisse pas le choix et continue à nosupousser en avant.
le temps passe et la douleur devient moins vive, mais elle demeure sous une autre forme, le souvenir.
je pratique la transcommunication, mais plutôt pour avoir la confirmation de cette vie après, que par la recherche de mes chers disparus. J'ai bien trop peur de leur faire du mal involontairement, on de les déranger. j'avais arrêtet ces pratiques, par manque de résulats suffisamment probants. et puis plein de petits signes que j'ai innterprété comme venant de mon grand-père décédé, tous ces signes ou conïncidences troublantes ont faits que j'ai repris mon magnéto. j'ai eu un souffl, mon prénom, et j'avoue avoir ressenti une joie immense, un baiser de l'au-delà bien doux au coeur.

Faire son deuil....
Par Serala le 16.12.2006
ce mot me hérisse les poils des bras. Qu'appelle t-on faire son deuil si ce n'est apprendre à vivre sans la personne qui nous a quitté... Moi, j'ai perdu mon mari depuis 618 jours, et je pleure depuis 618 jours, et je ne sais pas si j'accepterai un jour son départ... Heureusement que j'ai des messages de mon amour par le biais de l'écriture automatique qu'une amie médium réussie à m'avoir, sinon, je ne vous parlerai pas aujourd'hui. Pourtant je suis maman et mamie. Ne croyez pas que je ne les aime pas, au contraire, mais c'est trop dur pour moi de vivre ainsi, soir et matin, mes journée, passent inlassablement vides et sans attrait qui oserait dire que mes messages ne sont pas ce qu'il me faut pour faire mon deuil ?
Je suis d'accord avec toi, Ukraine. Le deuil, la vie se charge de nous le faire faire et décider à la place de l'autre ce qui lui est bon ou pas, est une chose que beaucoup se permettent de faire pour "notre bien...
Oui, si nos disparus voyaient que leurs messages n'étaient pas bons pour nous, s'il leur était défendu "pour notre bien" de ne pas le faire, on ne pourrait pas avoir de contact, quels qu'ils soient, avec eux.
Je ne vois donc pas où est le problème d'avoir des messages toutes les semaines ou tous les mois. De toutes manières, quand on y devient accroc, que ce soit régulier ou non, notre attente pour un contact est toujours là, plus intense à chaque fois, et je ne vois pas où est le mal. Oui, où est le mal dans le fait d'espèrer, l'espoir fait vivre dit-on...
Laïka, vous parlez de loi de l'au-delà... Loi qu'il ne faut pas transgresser... Où avez vous pris ça ? Je pense que si les âmes ne voulaient pas nous parler ou que s'il existait des lois qu'il ne fallait pas transgresser, elles ne nous parleraient pas. Elles ne demandent que ça, la plupart du temps.
Les médiums sont leur intermédiaire, s'ils ne veulent pas le faire, il ne le font pas, mais qu'ils ne disent pas que ce n'est pas bon pour nous. Il faut arrêter de toujours parler pour les autres. De dire que c'est "pour leur bien".
Que croyez vous qu'ils se disent lorsqu'ils se retrouvent avec leur peine, leur chagrin, leur envie d'en finir, leur manque. Ils se disent qu'ils sont seuls et que mêmes ceux qui pourraient les aider les laissent tomber. A tout prendre ne vaut-il pas mieux être accroc à des contacts que porté à réfléchir à des moyens d'en finir ???

Contacts
Par Fran-esther le 17.12.2006
chère sérala- fais ce que ton coeur te dis- suis ton intuition- bisous-

Waouuu
Par Juanita le 28.05.2007
et bein c'est trés intéressant ! mais je me demande tout simplement si nous ne nous montons pas la tête, vous savez il y a des fois où nous voulons voir et où nous voyons ce que nous voulons voir pas forcement la réalité !
cela dit j'y crois, car la croyance aide, n'est ce pas ? certaines personnes croient en dieu d'autre non !
nous vivons dans une société judéo chrétienne, je ne dis pas que cela est mal, mais notre éducation nous pousse à croire en dieu ! alors que le message d'un mort est réel, pas la main de dieu, dieu ne m'a pas parlé !
nous ommes DIEU, pas dans le sens de la force miraculeuse, bien que nous en sommes capable, mais pluôt par notre essence de vie, nous sommes tous nés d'un union physique, et dieu non ? pourquoi si c'est le cas ?