Faut-il privilégier la tranquillité à la remise en cause ?
Avis sur la question

Est-on prêt à la tranquilite ou à la remise en cau
Le 18 octobre 2006 par Virgile
Je ne vois pas en quoi l'immobilisme est plus tranquille que le mouvement. Ou alors le mouvement est prématuré.
L'immobilisme est bien souvent perçu comme la force de l'habitude, l'inertie, peut être la paresse du mouvement, on peut évidemment y ressentir une certaine tranquillité... chacun le fait plus ou moins d'ailleurs mais ce n'est que tranquillité passive, initiée bien souvent par la peur de ce que l'on pourrait découvrir a remettre en cause.
A l'inverse la tranquillité active est la phase qui prépare le mouvement, elle est mélange de remise en cause et de réflexion, mais ne reste que théorique. Elle est l'idée que l'on peut confronter ses certitudes au monde, mais n'est pas confrontation en actes. Elle est bien nécessaire pour comprendre nos motivations d'une recherche, sans elle la remise en cause devient vite une rébellion et est bien souvent le signe d'une immaturité.
Si les conclusions de la dernière phase de tranquillité sont claires dans notre coeur et nous incitent au mouvement, la confrontation de nos certitudes peut débuter sans trop de risques dans les faits. Après tout, inutile de se confronter a la réalité si l'on est pas prêt, parce que l'on nous y a incite par exemple, notre tour viendra un jour. Le mouvement de confrontation émane du coeur et non de l'extérieur. Si son origine est claire et honnête, la joie en est la conséquence et non la peur. Cette joie est une tranquillité bien plus brillante que la tranquillité de l'immobilisme... qui cache au fond une peur de soi.
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