La mort est une escale sur le chemin de l'âme

Le 05 avril 2006 par Orence
Je crois que la mort quand on est sur terre, individu incarné, n'a pas de sens en soi. Je nais, je vis, un jour tout s'arrête ! Ce que l'on a construit sur terre, sa famille, ses amis... tout disparaît ! Ceux qui restent souffrent, et c'est une souffrance vaine, puisque le défunt ne reviendra pas avec eux. Peut-être prennent-ils conscience, par le manque, de l'amour qui est finalement le plus important et la seule chose qui reste de celui qui est parti.
Pour l'âme, au contraire, elle marque la fin d'une épreuve, celle de l'incarnation de l'âme. Par la mort s'achève la mission, épreuve de l'âme. Elle s'est incarnée pour remplir une mission, qui est à mon sens celle de s'améliorer, de progresser. La mort met un terme à cette mission, à cette chance qui lui a été offerte de progresser. Par la mort, l'âme va devoir faire le bilan de ce passage de cette incarnation qui a pris fin.
En d'autres termes, pour comprendre la mort il faut se placer sur une perspective globale et non seulement sur la vie terrestre.
D'ailleurs, quasiment toutes les religions font appel à la survie de l'âme (après pour diverses raisons détournées, pas détournées, politiques, etc.).
Il me semble que si l'on ne dépasse pas le cadre de l'enveloppe charnelle ! La mort n'a aucun sens c'est le néant après la vie. Bien sûr on peut alors prétendre que la vie n'a aucun sens car elle s'arrête de manière abrupte...
Mais pour en revenir à la mort, peut-être peut-on la comparer à des escales.
Comme un bateau qui suit sa route, l'âme a besoin de la mort pour se ressourcer, revenir dans son monde se poser, prendre la mesure du chemin qu'elle a parcouru, avant de repartir jusqu'à la prochaine escale. En espérant que comme un navire, durant le nouveau voyage (sur la terre), l'âme aura pu apprendre, découvrir, pour à nouveau refaire escale et tirer profit ces voyages.
Orence