
Seul
Par Patricia le 08.05.2015
Ne sommes-nous pas au final seuls ?
Malgré nos amis, notre famille, nos occupations, nos loisirs et notre travail, au quotidien ne sommes-nous pas réellement seuls face à nous-mêmes ?
Car tout ce qui nous entoure fait partie de notre vie, mais au fond de nous il y a notre esprit. Connaissons-nous notre esprit, avons-nous approfondi notre vie intérieure afin de nous connaitre nous-mêmes ?
C'est lui qui, au final, reste... seul !
Patricia

Paradoxe nécessaire
Par Thazz1 le 08.05.2015
Bonsoir,
Le paradoxe de notre Etre se résume en cela, la dualité nous permet de comprendre notre Unité. Mais l'unité fait peur car elle est synonyme de solitude. Ce qui est Un est unique, donc seul.
Bizarrement donc, la dualité est intérieure au Un, elle est la division de l'ensemble, ce qui est Un est pluriel à l'intérieur.
Or pour la conscience humaine, la situation est inverse. Ce qui est multiple en apparence est unique à l'intérieur. Cette distension entre Unicité et dualité est au centre de notre mystère, "la chute du royaume céleste", notre "malédiction", en réalité le paradoxe qu'il nous faut accepter pour enfin nous libérer de notre condition d'humain.
Ce qui nous relie nous éloigne, ce qui nous lie nous sépare, non de l'autre qui n'est qu'un de nos reflets mais bien de nous même, de ce que nous sommes dans l'ultime réalité de l'existence, des existences.
Le néant est la somme de toutes choses simultanément, il n'est pas car il est Tout à la fois. La paradoxe est partout, la solitude nous effraye car l'accepter c'est mettre un terme à la raison même de notre existence, l'expérience individuée de ce qui est Un.
Oui, la solitude fait peur lorsqu'on prend la peine de la regarder en face, lorsqu'on prend le courage de la porter en toute conscience, mais elle nous libère de la dualité qui est source de grande souffrance également car si elle nous rassure, elle nous éloigne de nous même et crée ainsi un mal-être profond et une soif jamais épanchée.
Au final, l'Un n'a aucune existence propre, la solitude se résume au néant, à l'absence non de Tout mais de son expression.
Qu'il est encore long le chemin vers la sagesse, mais rassurons nous, nous avons l'éternité devant nous.
Aomëtae