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Le travail

Texte publié le 05 avril 2006 proposé par Patricia
Alors un laboureur dit, Parle-nous du Travail. Et il répondit, disant : Vous travaillez afin de marcher au rythme la terre et de l'âme de la terre. Car être oisif est devenir étranger aux saisons, et s'écarter de la procession de la vie, qui marche avec majesté et en une fière soumission vers l'infini. Quand vous travaillez, vous êtes une flûte dont le coeur transforme en musique le ...

Commentaires autour du texte

Besoin d'un éclairage

Par Bk_knight le 08.04.2006
J'ai lu et je m'interroge. Soit je n'ai rien compris, soit je ne situe pas ce texte dans mon quotidien.
Comment aimer son travail lorsque celui-ci est synonyme d'instabilité, empreint de pressions et stress en tout genre ? Comment travailler avec amour quand les collègues ne participent pas car justement ils détestent leur travail, mais ont juste des factures à payer ?
Merci de vos réponses.

Ambivalence

Par Capella le 08.04.2006
D'un côté je souscris à cette idée du travail rythmant notre vie et oeuvre d'amour, mais de l'autre je me souviens de Jésus disant "les oiseaux et les lys des champs travaillent-ils ? et pourtant n'ont-ils pas tout ce dont ils ont besoin ? ne sont-ils pas mieux parés que les humains ?" (approximatif). Ok, l'oisiveté est la mère de tous les vices, mais il ne faut pas non plus être esclave d'un travail qui nous épuise, qui nous prend tout notre temps, qui fait partie d'un système absurde.
Souvent ceux qui ont un travail travaillent trop, tandis que d'autres n'ont pas de travail et se sentent exclus.
Enfin en plus je trouve qu'on valorise trop le "travail" par rapport à la réflexion, à l'art de vivre. C'est un exercice de corde raide entre les deux.

Je suis d'accord...

Par Serala le 08.04.2006
avec toi Capella. Le travail ce n'est pas tout. Comment aimer son prochain et comment s'aimer soi-même, lorsque l'on rentre lassé, le soir d'un travail, certe laborieux, mais qui nous épuise physiquement et surtout moralement ? Je vois Alain, travaillant sans relache. Reprenant le travail, alors qu'il avait été opéré à coeur ouvert, par respect pour son patron... Même à la fin, je l'ai vu aller travailler rouge comme une pivoine, bouillant de fièvre, parce qu'il devait donner des ordres à ses ouvriers (les derniers, entre autres). Expliquez-moi ce que cela lui a apporté de plus, à part la mort en fin de compte. Non, le travail, oui, parce qu'il faut bien vivre, et que sans travail on ne le peut pas, mais je pense qu'il est plus important de s'occuper de soi, de son ouverture spirituelle, de son approche de l'autre et surtout de l'amour qu'on peut lui donner... Mais, ce n'est que mon ressenti. Que la paix soit sur vous.

Le travail c'est la santé !!!

Par Jean-louis le 08.04.2006
Bonjour
Combien ce texte est juste et vrai. J'en sais quelque chose, mon travail ne me plait pas et je suis justement dans la souffrance car je m'applique à le faire du mieux que je peux alors que je souhaite en changer. Mais le moment n'est pas encore venu pour moi de passer à autre chose aussi, je prend sur moi pour continuer à assurer un travail de qualité car comme écrit dans le texte entre autre : "car si vous faites le pain avec indifférence, vous faites un pain amer ..."
Tous les matins, je me raisonne en me disant de lâcher prise, lâcher prise et encore et toujours lâcher prise. Et oui je suis mortel et n'ai rien d'un maître Zen.
Je vous envoie des pensées d'Amour.
Jean-Louis

Amour

Par Guymel le 08.04.2006
Bonjour, et permettez de mettre un bémol et un avis, qui j'espère ne vexera personne.
Si nous assossions nos pensées, nos paroles, nos actions, nos démarches bref tout ce qui touche au faire, nous devrions arriver à le faire par Amour de soi pour commencer,et puis pour les autres ensuite.
Le véritable débat est un débat de société, qui touche l'ensemble des personnes qui ont un travail, salairés ou indépendant, les exigences deviennent de plus plus contraignantes, pour des raison purement économiques.
Il est donc assez difficile de joindre les deux aspects à la fois, car certe donner sans compter est beau et humain, mais dans la vie proffessionnelle tout se compte et encore et encore.............la raison est aussi simple que l'évolution dans laquelle nous nous trouvons, et pour rappel les "carcans" font partie du prix à payer pour faire la véritable différence entre nos besoins réels, et les envies auxquelles nous devons faire face dans la vie de tous les jours.
Pour revenir à des valurs un peu plus réelles, qui nous échappent presque tous, c'est la rapidité de l'évolution, des technologie, de la science, le développement a été beaucoup trop rapide, et nous nous sommes laissé dépasser par ce temps, qui au début du sciècle dernier, nous faisait vivre dans l'agriculture au rythme des chevaux, et aujourd'hui des machines agricoles super sofistiquées..........
C'est de là que part la premier malaise, alors certe le choix d'évoluer est-il notre volonté, ou la vonlonté des dirigeants qui ne vivent que pour l'argent.
Comment allié vitesse, performence, exigence, rendement, avec "Humanité", nous devrions passer à une vitesse supérieur en matière de don de soi, d'amour, de compassion, et se dire..........et bien aujourd'hui je n'écris que la moitié de ma pensée car le temps presse et tand pis pour les autres................
Je reviendrai sur ce sujet qui parait intéressant, car pour ma part il reste beaucoup à en dire.
Amitiés
GUY

Travail ou activité ?

Par Jacques-ym le 09.04.2006

Travail était autrefois le nom d'un instrument de torture. Et malheureusement, le travail est devenu une sorte de torture aussi bien morale que physique tant j'ai vu les cadences et le stress augmenter partout. Qu'est-ce que ça veut dire "travailler" dans ces conditions ? si ce n'est plus que pour avoir un maigre salaire et devoir se battre avec tout le monde autours, quel intérêt ?
Parlons d'activité plutôt, et disons oui à des activités qui nous rendent plus heureux parce que réellement partagées avec les autres. Alors dans ce sens, nous pourrions vraiment retrouver le plaisir d'utiliser notre corps et nos capacités et non en rester à devoir les laisser être mal utilisées par un système qui devient fou.

Travail..parfois une épreuve.

Par Xuneta le 11.04.2006
Peut-on concevoir la vie sans le travail ? Ne sommes-nous pas venus ici pour en faire un ou même plusieurs ?
Pour les uns, c´est un plaisir, pour d´autres une épreuve. Mais quel qu´il soit, je pense qu´il faut l´accomplir du mieux que l´on peut. Car le travail donne toujours des fruits.
Si on a un travail que l´on aime, les inconvénients du stress sont moindre et on le fait parfaitement. Bref, on est payé pour un "boulot" qui nous plaît...magnifique ! mais les mérites sont limités.
Dans le cas contraire, on n´a sûrement pas eu le choix, c´est alors qu´il se transforme en épreuve. Il faut la passer et la réussir. Les collègues ne sont pas si collègues que çà, la routine nous déprime, c´est à peine si on a le temps de vivre et de penser... Mais tout a un sens..rien ne vient pour rien. Savoir garder la tête froide, rester humble et prendre sur soi au maximum... l´épreuve passera.
Essayer de combler ce "vide" par d´autres activités plus gratifiantes. Mais, c´est inévitable : on a besoin de s´occuper d´esprit et les mains pour produire, pour évoluer, pour coopérer. Cela fait parti de notre nature.
Amicalement, xunéta

Le travail fait partie de notre vie

Par Patricia le 12.04.2006
Ce texte fait partie d'un livre qui dans son ensemble exprime la vision du monde et de l'être humain par Khalil Gibran. L'auteur présente diverses situations quotidiennes et/ou étapes obligatoires de la vie au travers d'un langage poétique qui, pour ma part, est éveilleur de sens et de sacré. Bien que nous soyons obligés d'accomplir des tâches quotidiennes, la plupart du temps, par nécessité, rien ne nous empêche d'apprendre à les voir autrement et, mieux encore, à les apprécier. La manière dont on fait les choses est aussi importante que les choses que l'on fait, je crois. Comme le chemin lui-même (le parcours) est aussi important sinon plus que la destination finale. A titre d'exemple, la mort (destination finale de tout être humain) ne rend pas moins significative la vie, au contraire. N'est-ce pas la mort qui donne un sens à la vie et vice-versa ?
Le travail n'est pas la vie, c'est évident, mais il fait partie de notre vie et occupe la plupart de notre temps. Ainsi, si nous vivons plus de 30 ans à maudire et à détester notre travail ne sortirons-nous pas aigris et malheureux du bilan de notre vie ?
Bien entendu, nous vivons en ce moment dans un contexte socio-économique précaire, discriminatoire et démoralisant.
Bien entendu, nous travaillons tous pour pouvoir vivre.
Bien entendu, nous sommes soumis à de nombreuses pressions, stress et "violences psychologiques", parfois bien sournoises.
Le constant n'est pas franchement positif.
Pouvons-nous malgré tout baisser les bras ?
Pouvons-nous nous abandonner la partie à l'individualisme, l'égoïsme, le chacun pour soi et au dogme « monétariste » ?
Pouvons-nous inciter nos enfants au civisme, à l'éducation, au respect de l'être humain, au respect de l'environnement et à l'engagement envers la vie si nous-mêmes n'y croyons plus ?
En réfléchissant bien, la spiritualité, le bien-être et l'accomplissement de l'homme sont étroitement liés à son environnement, donc à la société dans laquelle il vit.
La société dans laquelle nous vivons est aussi de notre responsabilité.
Il est temps d'ouvrir les yeux, il est temps de se remettre en cause et il est temps d'agir... chacun a en lui un pouvoir qu'est sa responsabilité, ses pensées, son discours, son engagement et ses actions. Si nous prenons tous conscience de cet état de fait, peut-être qu'en nous unissant nous pouvons évoluer vers un monde meilleur, un monde qui ressemble plus à nos attentes, à nos valeurs et à nos rêves.
Je ne voudrais pas « politiser », je me permets, cependant, de partager avec vous un extrait d'un article extrêmement pertinent, révélateur de sens et de valeurs pour moi :
« Oui, il faut remettre au centre du système économique et social non plus l'Etat ou la bureaucratie, non plus le capital ou le profit, mais l'homme dans sa dimension physique et spirituelle.» dixit Jean-François Kahn, La révolution qu'il faut faire, Marianne no 467, du 1er au 7 avril, 2006.
Patricia

Ah au travail !

Par Seve74 le 05.06.2006
Le travail, ce n'est pas seulement pour gagner de l'argent !
Le travail est aussi sur soi, elle est la clef de notre vie aussi, non?
Pour mieux comprendre notre existence, ameliorons notre comportement face aux événements de la vie.
Le travail : c'est aussi aider son prochain à evoluer s'il le desire, non ?
Il y a une phrase dans ce texte que je trouve vraie :
"et quand vous travaillez avec amour vous attachez votre être à votre être, et vous aux autres, et vous à dieu."
Je trouve que ce sujet est très intéressant, et vous ?
seve

Vocation

Par Nada_karana le 14.04.2008
Le travail sur soi me semble être la première chose à accomplir, entre autres pour découvrir ce pour quoi l'on est le plus fait et y conformer son labeur.
Gagner sa survie plutôt que sa vie, celle-ci n'étant pas que d'origine biologique, est un non sens dont nous connaissons tous les méfaits.
Pour chaque domaine de l'existence, sans exception aucune, il existe des êtres aux facultés appropriées. La seule raison pour laquelle la demande peut surpasser l'offre dans certains secteurs est l'opportunisme, une des innombrables facettes de l'égoïsme, allant par nature a l'encontre de l'harmonie.
Le mieux à souhaiter à chacun d'entre nous dès notre plus jeune âge est de partir à la découverte de nos aspirations, de ne surtout pas les confondre avec l'ambition qui, elle, est faussement productive, et de commencer à exercer non pas un travail mais une vocation.
Tout le monde y gagne : celui qui sait être fait pour une ou plusieurs choses excellera dans son ou ses domaines, bien plus qu'une personne ayant un emploi "par défaut".
Les bénéficiaires du travail accompli n'auront précisément jamais reçu autant de bénéfices dans tous les sens du terme, qu'ils soient employeurs, clients ou autres, et celui qui l'aura accompli se sentira valorisé à juste titre. Une chose en entrainant une autre : le stress, devenu un égrégore planétaire, diminuera considérablement puisqu'à toutes les étages de l'édifice, chacun sera satisfait de soi et des autres.
Encore faut-il savoir s'arrêter dans ses exigences et ne pas chercher à avoir le beurre, l'argent du beurre et la croupe de la crémière ! Le beurre et l'argent du beurre pourraient déjà être garantis pour tous, rien qu'en vertu de ce que je viens de résumer. Quant à la crémière, elle appartient a un autre débat que l'on pourrait nommer, non pas "le mieux est l'ennemi du bien", ce qui est inexact, mais "l'excès est l'ennemi de l'abondance", et sa croupe ne le sait que trop bien si son penchant pour ce qu'elle fabrique est trop prononcé et se ressent dans sa cuisine.

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