Alors,
Rédigé par Vesta
Posté le samedi 15.05.04 à 19h39
Message n° 17919
Oui oui pâquerette, c'est le « JE » centre de ma vie dont il s'agit dans ce texte ici ... sur ce point je suis bien d'accord avec toi et je dis juste ce que je vois derrière ce texte ( à tort ou à raison ) .... A quel moment, cet homme se détourne enfin de ce « je « ??? .... Au moment où il perd une personne chère et qu'il se tourne vers les cieux ....
Alors oui ça m'agace un peu que le fait de ne pas croire soit associé aux « je », j'en ai marre de cette scission qui se fait/ se dit de manière explicite ou implicite entre les croyants et les non croyants, entre ceux qui se tournent vers Dieu et les autres, qui sont associés respectivement à ceux que s'intéressent aux autres et ceux qui s'intéressent juste à eux.
Pour moi autrui est homme pas besoin de le considérer comme une créature divine pour le considérer comme mon égal. (Même si parfois je me passerais bien de Mr autrui !!!)
Et puis alors ce qui m'agace c'est cette idée que la perte d'un être chère amène à s'intéresser aux autres et à moins ce regarder le nombril... Et en ce qui me concerne, j'avais bien choisi mes priorités avant que mon ami parte, cela ne m'a pas transformé en quelqu'un de plus aimant ou plus enclin à être aimant ou plus enclin à être à l'écoute des autres ...
Mireille, quand tu demandes à quel moment, on se pose des questions ? Tu parles de quoi précisément ??? ... S'il s'agit de se questionner sur dieu, sur la vie après la mort. Alors oui je rentre dans les cases puisque c'est suite au départ de mon ami. .
S'il s'agit de s'interroger sur ce qu'est l'homme, sur les valeurs à défendre pour tendre vers plus d'humanité, je te dirais depuis que je suis sorti du ventre de ma mère ( ajhhhhhh j'en rajoute un peu ) et que j'ai vu que... bah j'étais pas toute seule et que l'autre était traversé par les mêmes émotions que moi, avaient les mêmes besoins que moi , et ce malgré toutes nos différences ... enfin, je ne sais pas exactement, mais assez tôt...
Ensuite ... comment dire nous sommes matière ...nous évoluons dans un monde qui est matière. Il n'y a pas à mon sens à laisser la vie matérielle d'un coté (ou à la mépriser) pour vivre le spirituel. Ne croyez pas que cela signifie que je rêve d'avoir une grosse maison, une grosse voiture ou de jouer les naïades sur la plage après mettre fait siliconer. C'est juste que mépriser ce qui est matériel, ça s'apparente pour moi à une réflexion de nantis, la réflexion de ceux qui ont à bouffer dans leurs assiettes.
Voilà, sinon Mireille, je ne sais pas ce que signifie être en Dieu ... enfin, ça ne me parle pas du tout ! Alors si tu pouvais essayer d'expliquer ce qui est sûrement inexplicable... merci
Vesta ...
Et puis Mireille t'inquiètes pas, j'actionne la fonction sourire plus qu'il n' y parait de prime abord.