Petit brin d'égo un peu partout...
Rédigé par Alain-
Posté le lundi 03.05.04 à 16h45
Message n° 17764
Je n’ai pas encore réellement commencé mon document sur l’ego mais j’y réfléchi souvent et apparemment, je ne suis pas le seul. Dernièrement, moi et ma copine nous étions entrain de faire les courses dans une boutique lorsque nous croisons un jeune couple avec une poussette. Toujours curieux de voir la binette de ce jeunot, je me penche et je m’aperçois que l’enfant, jeune bébé, à tous les traits d’un enfant trisomique. Un peu surpris et triste, je m’éloigne et lorsque nous sommes dans l’auto sur le chemin du retour, je raconte à ma copine qu’elle calvaire pour un parent de voir naître un enfant malade. Nous en discutons brièvement et la discussion se termine par une phrase de ma part qui m’a fait réfléchir. « Je ne sais pas ce que je ferais si mon enfant naîtrait avec un problème mental ».
Je connais la réalité spirituelle de la vie, comme vous tous j’imagine. Le corps est malade mais l’esprit lui fort et ne demande qu’à être aimé. Donc, mon interrogation (à moi-même) fut pour quel raison ne « voudrais-je » pas de ce bébé si la vie me l’apporterait. La réponse, l’ego. Les phrases typiques seraient : « je ne veux voir un enfant ainsi » « il vaut mieux ne pas donner naissance à un enfant malade et condamné d’avance » etc. mais ces phrases sont complètement fausses. En réalité ils devraient être formulés ainsi : « je ne désire pas perdre ma vie à m’occuper d’un enfant malade ». « je ne veux pas que les autres me juge ou juge mon enfant » etc.
L’ego, le désire de se servir soi-même et rester en control et dans une facilité plus ou moins réels sont les vrais raisons. Alors, je me reposa la question. Et la réponse fut par la suite une phrase typique biblique (eheh) : dieu, si je peux éviter lorsque j’aurai un enfant une telle épreuve, fait-le mais j’accepterai toutes les responsabilités que vous jugerez bon de me soumettre. En bref, toutes les épreuves de la vie ont un objectif et peu importe les raisons, se qui compte n’est pas de « vouloir ou non » mais d’agir de son mieux, en connaissance de causes et justement selon moi, ceux qui sont pleinement en savoir de la réalité spirituelle et qui jugerait en absence de ces connaissances commettraient une double faute.
Je parle de jugement mais bon.. juger par qui, tel est la question.
Voila.. bonne journée