Texte publié le 24 juillet 2005 proposé par Patricia
"Débarrassés du fardeau des cieux théologiques, il n'y a plus pour nous ni limites, ni termes, ni barrières, ni murailles qui nous séparent de l'
univers infini des choses.
Désormais j'ouvre mes ailes, je fends les cieux, j'embrasse l'Infini et tandis que je m'élève d'un globe à l'autre et que je pénètre dans les champs éthérés, je laisse derrière moi ce que les autres entrevoient à peine.
Il faut être tout à fait fou pour penser que dans l'espace infini, dans ces mondes innombrables, gigantesques, dont la plupart sont certainement mieux lotis que le nôtre, il n'existe que la
lumière que nous apercevons.
Il est vraiment trop absurde de
croire qu'il n'existe pas d'autres êtres, pas d'autres facultés de penser, pas d'autres sens que ceux que nous connaissons."
Source : Giordano Bruno in L’infini, l’Univers et les Mondes (1584)
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