« On a des devoirs envers ceux qui souffrent.
Il était une fois une princesse aux cheveux d'or et aux yeux d'azur évoluant en son
esprit.
Elle avait arrangé dans sa chambre des tentures avec des fils d'or et d'argent.
Un jour tandis qu'elle admirait ses tentures et ayant pris
connaissance du malheur environnant de son château, elle se dit : pourquoi posséder des tentures aux fils d'or et d'argent alors que d'autres meurent près de moi ?
Elle fit décrocher ses tentures et en fit faire des manteaux. Elle acheva de confectionner elle-même les boutonnières et partie distribuer ses présents.
Au village, tous la regardèrent éberlués.
Comment une personne de son rang pouvait se rendre chez eux ? Elle distribua les manteaux et constata également que les villageois manquaient de nourriture.
De retour dans son château, elle fit préparer des chaudrons de soupe et les fit apporter au village.
Est-il plus important de posséder ou de donner se dit-elle ?
Elle n'eut pas la réponse de suite.
C'est un beau matin de mai qu'elle put comprendre que CHAQUE GESTE D'
AMOUR EST UN DON DE
DIEU − ; écrit en gros dans la dictée −.
Les villageois ayant appris son désespoir − ; elle ne pouvait avoir d'enfant − ; lui firent parvenir le plus beau des cadeaux.
Ils lui avaient fabriqués avec leurs manteaux, des étendards pour que son château soit vu du ciel et qu'elle puisse demander à Dieu de lui donner des enfants.
Il s'agissait bien sûr de croyances, mais la princesse en fut très touchée.
Elle comprit alors que le plus important est de donner, car de si beaux présents jamais elle n'avait reçue. Ce cadeau du
coeur, elle ne l'oublierait jamais.
Elle comprit beaucoup de choses ce jour-là.
L'amour des autres est salvateur, l'amour des autres est puissant.
Et comme si Dieu avait assisté à ces scènes d'amour, elle put quelques temps plus tard avoir de beaux enfants, auxquels elle ne manqua pas de raconter la fabuleuse histoire de la princesse qui avait apprit à donner. »
Là, j'ai demandé à l'esprit s'il y avait quelque chose à rajouter, il m'a dit : « tu peux rajouter : qui avait apprit à aimer... »
Commentaires autour du texte